1ère
strophe
Débarqués
à Marseill', avril 1916,
Pour aider à la
guerr' et mourir dans la glais'.
Paysans
d'la Volga, ouvriers moscovit',
Nombreux
furent livrés par la Russie tsarist'.
Aux
ordres du boucher, l' Maréchal Palitzin',
En
rang pour l'abattoir, direction premièr' lign',
Avril
1916, c'est l'appel de Khiental
Criant
: « non à la guerr', et guerre au capital » !
Refrain
Boucherie
de 14/18
Echangés
contre des fusils
Combien
vaut la peau d'un moujik
2ème
strophe
Il
faut apprendre vit ' la guerre de tranchée,
Mettre
les masques à gaz, subir les coups de fouet,
Du
front de Champagne jusqu'au Chemin des dam'
Apprendre
à avoir peur, sentir l'odeur des flamm',
Voir
les copains hurler, tomber au champ d'horreur
Pour
enrichir les gros, tous ces accapareurs
Alors
que cependant dans la Russie, à l'Est
La
révolte fleurit en ce printemps 17.
Refrain
3ème
strophe
Nicolas
II abdiqu', Kerenski le remplac',
Veut continuer
la guerr' sans se soucier des mass'.
Dans
toute la Russie le peuple se soulèv'
Et
sur le front en Franc', les fusils s' mettent en grèv'
La
1ère brigad' s'organise en soviet
Les
drapeaux roug' fleuriss' le 1er mai 17 :
« Viv'
les soviets d' soldats, et à bas la guerre »
La
Russie a besoin de tous les prolétair'.
Refrain
4ème
strophe
La
rébellion s'étend, l'Etat-major a peur
Il
faut vite isoler, et mater ces meneurs.
Au
camp de la Courtin' arrivent un 26 juin
10300
soldats gardant leur arm' au poing.
Durant
quelques semain' avec les habitants
Les
amitiés se nouent dans le travail aux champs.
Les
soldats en soviet, expuls' leurs officiers
Réclament
de revenir d'où on a les chassés.
Refrain
5ème
strophe
10 heures, le 16
septembr' l'assaut est décidé,
Fin de
l'ultimatum pour les chefs, les gradés.
D' un côté les
canons, de l'autr' la marseillais'
Chantée par les
mutins cernés dans la fournais'.
Dans
un villag' creusois tragiqu' mois de septembr'
Où par milliers
des homm' refusèr' de se rendr'.
Deux jours de
canonnad', 800 obus tirés,
Et l'on voudrait
fair' croir' qu'il n'y eut que neuf tués !
Refrain
6ème
strophe
Pour avoir
refusé les ordres militair'
Exigé de partir
se battre avec leurs frèr'
Combien de
survivants, combien d'emprisonnés,
Combien sont
revenus de longs travaux forcés.
Cent ans nous
sépar' de ces révolutionnair'
Nous sommes
aujourd'hui leurs seuls dépositair'.
L'histoir'
des mutins c'est celle du pacifism'
Des
peuples laborieux contr' le capitalism'.
poème de Michel Di Nocera
Mis en musique par Hélène OHIER
Mis en musique par Hélène OHIER
texte déclaré à la SACD
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