mercredi 26 août 2020

Si le jour d'après m'était conté !

 

Si le jour d’après m’était conté !


« J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie »


  • Oubliées les 8 semaines de confinement !

    Pourtant il n'aura fallu que deux mois pour constater la terrible dégradation des circuits de soins, en particulier ceux qui, parce que publics sont accessibles, à priori, à tous : l’hôpital public et les Ephad.

    Au jour d'après, le Segur de la Santé est passé par là pour permettre de continuer comme avant en accélérant la privatisation de la santé...

  • Oublié le manque de matériel sanitaire du fait des délocalisations d’entreprises à l’étranger !

    Pourtant les quelques usines qui ont pu rouvrir pour produire du gel, du gaz et des masques absents, ont montré la nécessité d’une souveraineté nationale en particulier en matière sanitaire.

    Au jour d’après ces usines ont pour la plupart refermé et remercié les travailleurs en les licenciant…

  • Oubliées les terribles responsabilités du gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire !

    Pourtant elles sont largement établies par les décisions mettant la vie de citoyens en danger (1er tour des municipales entre autres), par un confinement moyenâgeux et surtout par la mort de plusieurs milliers de femmes et hommes dans les hôpitaux et Ephad.

    Au jour d'après, les multiples procédures pénales devant la Cour de justice de la République pour « Abstention volontaire de prendre les mesures visant à combattre un sinistre », « Mise en danger délibérée de la vie d’autrui » etc sont classées sans suite dans la grande « Corbeille de l'Histoire »...

  • Oublié le prix fort payé par les soignants avec un taux de contamination 6 fois plus élevé que la moyenne !

    Pourtant après des mois de luttes pour défendre l'hôpital public, les personnels hospitaliers étaient en droit d'espérer autre chose que des applaudissements et des médailles.

    Au jour d'après, quelques dizaines d’euros auront suffit pour remiser les colères au fond des poches…

  • Oubliés ces métiers apparus comme les plus nécessaires durant le confinement !

    Pourtant ils ont vu à l’oeuvre des travailleurs moins bien protégés que d’autres : soignants, chauffeurs de bus, conducteurs de métro, routiers, éboueurs, femmes de ménage etc., les seuls à avoir eu une vraie utilité sociale.

    Au jour d'après, ne pouvant se payer des logements dans les beaux quartiers la plupart de ces femmes et de ces hommes continueront de vivre dans ces cités considérées comme des zones de non-droit peuplées de délinquants, de cas sociaux et d'assistés…

  • Oubliées les dramatiques conséquences sociales et économiques des décisions du gouvernement !

    Pourtant au résultat en moins d'une année le pays compte 1 million de chômeurs de plus, 40 % d'intermittents en moins ainsi que 12 000 commerçants en faillite.

    Au jour d'après, il semble que le virus et la « faute a pas de chance » soient les seuls coupables, ainsi que le citoyen lambda qui ne respecte pas les gestes barrières et le port du masque...

  • Oubliées les incohérences du gouvernement dans sa gestion de la crise !

    Pourtant les citoyens se soumettent aujourd'hui sans broncher à l'ordre de porter un masque, considéré hier comme inutile par le même ministre de la santé.

    Au jour d'après, seuls les complotistes voient dans ces incohérences des motivations d'ordre économico-psychologiques...


  • Oubliée cette belle « l’Union sacrée » autour des valeurs du capitalisme, camouflées sous des impératifs sanitaires !

    Pourtant elle aura permis de réunir dans une même cohabitation idéologique toutes les forces politiques du pays !

    Au jour d'après, le banquet néo libéral se poursuit, la gamelle est trop bonne...

  • Oubliés ces politiques et ces meRdias préférant entretenir la peur plutôt que d’aider la population à la compréhension de la situation sanitaire !

    Pourtant c’est la raison qui peut permettre d’affronter les difficultés et surtout pas l irrationnel, l’angoisse.

    Au jour d’après les mêmes experts autoproclamés viennent répandre la vérité elyséenne en méprisant, ignorant la quasi totalité des médecins et chercheurs qui, parce que compétents et indépendants démontrent l’absurdité, l’inutilité voire la dangerosité de certaines décisions gouvernementales (cf masques à l’extérieur)...

Du coup, continuer d’entretenir les peurs sur une possible deuxième vague et d’une recrudescence de la pandémie, permet surtout d’oublier que la vraie guerre est déjà là, se nomme guerre sociale et économique, véritable cataclysme à venir ! Mais à l’abri derrière leurs incompétences, n’ayant pas à justifier de leurs choix, n’ayant pas à répondre des conséquences néfastes de leurs décisions, les dirigeants vont continuer de vivre dans l’insouciance, d’autant que la population semble avoir déjà tout oublié…


Le gouvernement peut donc continuer de mentir effrontément puisque la crédibilité n’est même plus nécessaire, qu’il n’y a aucune limite et que la « Culture du peuple hors sol » est la plus rentable en vue de roder la mise en place d’un « Etat de Surveillance Totale » sur tout le territoire : ausweis, masques pucés, vidéos surveillance, drones et robots de reconnaissance faciale, application de la Big data si chère à Bill Gates…

Nul besoin d’un coup d’État pour instaurer le fascisme : il est aux portes avec le consentement du plus grand nombre !


Vous avez aimé le jour d’avant ?

Vous allez adorer le jour d’après 


Michel D.

mercredi 1 janvier 2020

Joyeux bordel et Boum année



LUTTER



Lutter, puisque la vie est une âpre mêlée
Où l’on se bat sans fin contre plus fort que soi,
Et marcher le front haut sous la voûte étoilée
Sans se décourager des coups que l’on reçoit.
Lutter de tout son cœur et de toute son âme,
Sur tous les points du globe, et par tous les moyens,
Contre la renaissance et le retour de flamme
De ce qui reste en nous de préjugés anciens.
Lutter contre la peur, contre la maladie,
Contre la profondeur de l’égoïsme humain,
Contre la pauvreté d’un peuple qui mendie,
Contre le désespoir, la misère et la faim.
Lutter contre le joug des maîtres de la terre
Masquant leur dictature en tapageurs discours ;
Contre les trublions, les criminels de guerre,
Aigles noirs de haut vol et répugnants vautours…
Lutter contre les fous qui jouent à pigeon vole
En jetant vers le ciel d’affreux engins de mort…
Et, sans cesse assoiffés de gloire et d’auréoles,
Enchaînant l’avenir au culte du veau d’or.
Lutter pour le succès des causes généreuses,
Pour l’idéal de paix dont on a la fierté,
Pour le destin meilleur des plèbes douloureuses,
Pour le bonheur du monde et pour la liberté.
Lutter jusqu’à la fin du rève ou du poème
Qui soutient notre cœur et l’enflamme en secret…
Et quant on n’est plus rien que l’ombre de soi même,
Sourire à la jeunesse et partir sans regret ! ».


lundi 13 mai 2019

Vive l'armée


Histoire de rire...jaune


« ...Ah, comme tu vas souffrir, mon frère, de découvrir combien nos semblables sont souvent haïssables, même nos amis, même nos propres parents, je te dis. Et sais-tu pourquoi ? Parce qu'ils sont lâches. Et un jour nous le paierons, nous le paierons car nous n'aurons pas eu ce courage de nous élever, de crier contre les actes les plus abjects. Personne ne veut crier, personne ; crier çà emmerde les gens. En fait, j'ignore si çà les emmerde, ou si çà les fatigue. Mais les seuls qui crient sont ceux que l'on bat, à cause des coups. Et autour, personne ne ressent de rage, personne pour faire du vacarme. Cà a été toujours comme çà, et çà le restera : l'indifférence. La pire des maladies , pire que la peste...L'indifférence ne se combat pas, ou alors difficilement. L'indifférence est la raison même pour laquelle nous ne pourrons jamais dormir tranquilles ; parce qu'un jour nous perdrons tout, non pas parce que nous sommes faibles et que nous avons été écrasés par plus fort que nous, mais parce que nous avons été lâches et que nous n'avons rien fait...Et qu'il faudra vivre quand même... »

Extrait « Les derniers jours de nos pères » de Joël Dicker

lundi 19 novembre 2018

Vive l'antimilitarisme !

Lundi 10 décembre 2018, 20 h 30
à L’EAGR Limoges
64, avenue de la Révolution

Halte au bourrage des crânes !

Lucien Seroux présentera ses livres


CIRA limousin (Centre international de recherches sur l’anarchisme)
Groupe limousin de l’Union Pacifiste (GLUP)

Réservations : cira.limousin@gmail.com
Entrée libre, verre de l’amitié